Si d’un grain de sable
Vous avez fait une montagne,
Vous êtes aussi capable
D’y enlever toute hargne.
Si comme but
Qu’au travail vous ne pensez,
Il est grandement dû
Pour vous de relaxer!
Si vous êtes sérieux
La tête remplie de soucis,
Tout ce qui se rapproche du jeu
Équilibre vos énergies.
Voici un conte millénaire qui provient de l’Inde :
Un voyageur fatigué s’assoit à l’ombre d’un arbre sans se
douter que c’est un arbre magique. Assis sur la terre dure, il se dit qu’il serait bien agréable de se retrouver dans un lit moelleux. Aussitôt, ce lit apparaît à côté de lui.
Étonné, l’homme s’y installe en pensant que le comble du bonheur
serait atteint si une jeune fille venait masser ses jambes meurtries. La jeune fille arrive et le masse doucement.
«J’ai faim, se dit l’homme, et manger en ce moment serait à
coup sûr un délice.» Une abondance de nourritures succulentes s’étale à l’instant sur une magnifique table.
L’homme se régale. Il mange et il boit. La tête lui
tourne un peu. Ses paupières, sous l’action du vin et de la
fatigue, s’abaissent. Il se laisse aller de tout son long sur
le lit, en songeant aux merveilleux évènements de cette
journée extraordinaire.
« Je vais dormir une heure ou deux, se dit-il. Le pire serait
qu’un tigre passe par ici pendant que je dors… » Eh oui!
La seule différence entre vous et ce voyageur, c’est un cadeau supplémentaire qui vous a été donné. En effet, vous jouissez en bonus d’un tampon, d’une période de temps qui vous permet d’ajuster vos pensées-paroles non pas avec ce qui se présente à vous (par différents médias, par ex.) mais avec que vous désirez vraiment!
CHANCEUX !
La vie qui parle
Ce n’est qu’une impression
Vous avez peut-être l’impression que vous subissez la vie. Des expressions comme celle-ci le démontre bien : «Je n’ai pas le choix!» «Ce n’est pas de ma faute.» «Je ne peux rien n’y faire.»
Mais ce n’est qu’une impression. Parce que c’est vous le centre de votre univers. Supposons que quelqu’un vous insulte. Il est vrai vous n’avez pas choisi d’être insulté par cette personne en particulier sur ce sujet précis. Mais vous avez vous-même ouvert la porte à ce type d’expérience en cultivant (sans vous en rendre compte) un sentiment, disons, de vulnérabilité.
Comment?
Vous êtes avec un ami et vous jasez. Le choix de votre sujet de conversation a une certaine importance, mais ce qui est le plus important, c’est de quel aspect vous choisissez de parler.
Si vos propos ressemblent à ceci :
Ah oui? Tu crois vraiment que ça pourrait nous arriver?
Ben sûr, c’est arrivé récemment à un de mes voisins. Et d’ailleurs je l’ai lu par la suite dans le journal local.
Pas sérieux! Mais c’est terrible…
Et ce que vous ne verbalisez peut-être pas, mais que vous ressentez, c’est une vague émotion de crainte et de vulnérabilité.
Si vous lisez le soir même un article sur le même sujet et en plus, vous regardez un reportage d’une heure qui en rajoute…
Alors c’est comme si vous disiez à la vie : «Tu vois que ce sujet m’intéresse, fais m’en voir davantage STP !» Et ce n’est pas moi qui va vous contredire. C’est VOUS qui décidez! Quand je vous envoie ensuite cette personne pour vous insulter, c’est un service que je vous rends, c’est pour vous informer. Ça veut dire : «Attention mon cher, tu as pris une drôle de direction!»
C’est peut-être pour ça que quelqu’un a dit : «Aimez vos ennemis.» Car ils sont de bons messagers!
La vie qui parle
Quelles habitudes cultivez-vous?
L’habitude est une caractéristique fondamentale de l’être humain. Vous la retrouvez à tous les niveaux : dans les pensées (à chaque jour elles sont majoritairement les mêmes), les conversations (les sujets et les mots se répètent), les comportements (le rituel du matin et du soir, des repas, etc…) Il y en a beaucoup.
Est-ce qu’il y en a trop? Si oui, il y a danger d’encroûtement! Définition : quand on se laisse dominer par une routine…
Comment adopter une nouvelle habitude?
Simple : à chaque fois que vous prononcez une parole ou posez un geste pour la première fois vous commencez une habitude! Dès la deuxième fois, vous la renforcez.
Idée-suggestion :
Accordez-vous du temps seul. Pour prendre une décision c’est bien, à l’air frais, encore mieux. Admirez vos bons coups et riez de vous.
Et voyez à quel point vous êtes d’agréable compagnie!
Innovez selon la loi de Pareto
Vous la connaissez? Elle suggère d’investir votre énergie là où c’est productif. Essayer de changer les autres se situe à l’opposé : c’est là où vous avez le moins d’influence. On revient donc à vous, là où vous détenez un réel pouvoir de changement.
Lorsque vous critiquez ou que vous vous plaignez, vous vous attirez des expériences du même genre. Quand vous appréciez une chose, une qualité, une personne, un ciel, une pomme, un événement, etc… vous invitez par votre attention, des circonstances semblables qu’il vous sera facile d’apprécier en retour.
Le meilleur moment pour s’exercer est le matin au réveil, quand votre esprit est le moins encombré et le plus ouvert-réceptif.
Une suggestion-exemple :
«Ah je suis content d’avoir dormi et surtout de me réveiller. Je suis vivant, merci la vie! J’apprécie le sang qui circule dans mes veines, mes os, mes muscles et tous mes organes. J’aime la douceur de mes draps et le confort de mon lit. Aujourd’hui j’ai l’intention d’être de bonne humeur, de profiter du moment présent et de complimenter davantage. Je m’aime, j’aime la vie et je suis prêt à recevoir ce que la vie a de plus beau à m’offrir!»
Moins de 30 secondes!
La vie qui parle
