Il ne s’agit pas de faire comme si le problème n’existait pas. L’idée est de laisser aller l’attachement au problème, la résistance. Parce que c’est la résistance qui le retient.
Par exemple, votre enfant a été victime d’intimidation à l’école. Évidemment il n’est pas question de faire comme si rien ne s’était passé. L’idéal est d’avoir un échange sincère avec votre enfant afin de lui permettre de gérer ses émotions reliées à l’incident. Ce qui signifie d’abord de les reconnaître et de les exprimer. Dans ce cas, ça pourrait être l’inquiétude, le stress, la peur, le sentiment d’injustice ou d’impuissance, la colère, le ressentiment… Avec cette attitude : «Voilà ce que je sens à l’intérieur de moi, je vais ressentir cette peine, la vivre, puis la laisser passer…»
Ensuite vous l’aider à lâcher-prise sur ces émotions négatives et à retrouver une position saine et équilibrée, en faisant ressortir le courage dont il a fait preuve en mettant la direction de l’école au courant.
Rien n’arrive par hasard. Faire l’expérience d’un tel événement est peut-être l’apprentissage dont votre enfant avait besoin pour s’assumer avec plus d’assurance dans le futur. En tant que parent, vous avez aussi une opportunité de grandir. Vous ne cédez pas à la panique, vous êtes son point d’appui.
La vie
P-S. : À long terme, tout le monde y gagne, y compris l’agresseur.
10
FéV
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